Yohan (France) en pompier
Carlos (Espagne) en Mr Indestructible
Et je vous laisse sur cette note de Supercalifragilisticexpialidocious.
Et je vous laisse sur cette note de Supercalifragilisticexpialidocious.
Pour finir on est rentré à pieds le long de la plage puis de l'autoroute (beaucoup moins poétique), et tanpis si c'est cliché, mais le coucher de soleil sur la plage, pour une raison qui m'échappe, c'est toujours sublime.
Marcos Lopez. Eso es una cena^^
Como todo eso son generalizaciones y que generalizar es la peor causa que podemos hacer, voy a pararme de escribir ahorita, porque por eso viajamos (a lo menos ustedes que leen eso), para que caen los prejuicios, ¿no?
Martin Weber: "Escribe su sueño". En la pizarra: "Ser abogada"
Fadela Amara a "toute sa place au gouvernement et les convictions qu'elle exprime, elle les exprimera lorsqu'elle aura à les exprimer".
Ou l´art d´avoir l´air de faire une déclaration mais de ne rien avoir à dire. Enfin, si "l´ouverture" proclamée doit permettre un débat un peu moins marqué que le "je suis contre parce que je suis l´opposition" et "je suis pour parce que je suis la majorité", et bien c´est au moins ca de gagné.
Ah et puis pour les nombreux fans d´Enrico Macias qui en plus de ca écoutent ce qu´il a à dire en politique, sachez qu´il est contre cet amendement.
le chanteur "espère que son témoignage contribuera à faire annuler cette politique qui [lui] rappelle des temps de notre histoire très douloureux, où on stigmatisait des gens parce qu'ils étaient juifs".
Hum, bon ca part d´une bonne intention mais bon Enrico est chanteur (si,si) et je ne crois pas que sa popularité soit telle qu´il puisse faire changer d´avis le gouvernement. Enfin s´il fait un club avec Gilbert Montagné et Johnny Halliday, là je dis pas...
A la différence de Tintin, mon wagon n'est pas vide mais rempli de touristes, on ne tente pas de se débarasser de moi en détachant mon wagon (qui était aussi le dernier) du reste du train mais on m'offre un pisco sour gratuit, et je ne suis donc pas obligée de sauter du train en marche en passant au dessus d'un ravin mais je peux admirer la vue du wagon-bar qui est ouvert.
Les banlieues de Lima avec les moto-taxis, le linge qui sèche et les chiens sur le toit.
Les vallées des Andes, avec les cultures en terrasses dont on nous parlait en géographie (vous noterez au passage le grand ciel bleu, et encore plus important l´air pur de la montagne qui n´a jamais été aussi apprécié qu´après deux mois à avaler des pots d´échappement - non réglementés - à Lima).
Les marques géologiques me ramènent à mes cours de géologie de première. En regardant les plissements, les chevauchements, les alternances de couches de minéraux j´essaie d´imaginer la rencontre des plaques qui a permis la formation d´une chaîne de montagnes pareille. C´est un paradis pour profs de géologie. (les sorties au Salagou à côté, c´est de la rigolade.)
Enfin, pour compléter ce panorama, on ne peut pas oublier que le Pérou est un pays majoritairement agricole quand on croise des troupeaux de moutons, de vaches, des cochons et des chevaux en liberté, et puis surtout... des lamas! Mes premiers lamas, qui d´après Martin, spécialiste en lama après deux semaines à Cusco, sont en fait des alpagas.
Tout au long du chemin, dans les villages à côté desquels on passe, les gens nous disent bonjour de la main. Le train ne passe que deux fois par mois et vu l´isolement, c´est un véritable évènement. Au final c´est un voyage intéressant, très beau, et surtout qui interpelle. On ne peut pas se vider l´esprit longtemps sur un beau paysage sans qu´il ne se mette de nouveau à tourner en boucle sur tout ce qu´il voit, sur les conditions de vie, sur la pauvreté, sur les différences et toutes ces choses qu´il essaie d´assimiler sans vraiment y arriver. Alors j´en arrive toujours à la même conclusion. Je suis au Pérou, et j'ai beaucoup de chance.